« Parler des lois scélérates aujourd’hui, c’est donner des outils politiques pour les contester. » Entretien avec Raphaël Kempf
Depuis le samedi 14 septembre et la tragi-comique affaire du homard à Nantes 1, on sait que la fabrication d’un crustacé en papier mâché peut valoir une garde à vue et une tentative d’inculpation pour « association de malfaiteurs ». Néanmoins, pas de quoi jouer les surpris⋅es, tant les lois liberticides s’enchaînent en France à une vitesse croissante depuis une vingtaine d’années.
- Voir Elsa Gambin, « À Nantes, 48 heures de garde à vue pour un homard de carnaval », Médiapart, 17 sept. 2019. ↩