De l’allaitement, il y a des histoires que l’on n’entend pas : les doutes, la fatigue, la culpabilité. Quatre amies me racontent.
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De l’allaitement, il y a des histoires que l’on n’entend pas : les doutes, la fatigue, la culpabilité. Quatre amies me racontent.
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C’est un poème récité, comme un rituel, pour se souvenir d’une voix et s’observer changer. Sam a 27 ans – bientôt 28. Il raconte ce que l’injection d’une hormone fait à sa vie.
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À 68 ans, Zébulon aime toujours manger des choux à la crème et du fromage dégoulinant. Pour lui, le risque n’est pas le trou dans la dent ni le bouchon dans la veine, mais un mauvais dosage de sucre dans le sang.
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Pendant la fabrication du neuvième numéro de Jef Klak, “Lait de vache”, des matières sonores ont été récoltées, nous avons également lu Vivre avec le trouble de Donna Haraway.
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Rungis, à l’aube, le camion chauffe. De la récupération à la distribution de fruits et de légumes invendus, tour de piste d’un vendredi à la Caboteuse, squat de Romainville. Une expérience qui aura été de courte durée : la Préfecture expulse les habitant·es.
« Le lait de vache est excellent pour l’inspiration, la méditation et la concentration. »
Bernard Parmesan
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Une copine consulte une naturopathe pour sa fibromyalgie, une collègue accompagne son père malade d’un cancer avec une plante recommandée par un praticien, une autre s’est formée dans une école quelque temps par curiosité, une quatrième essaie d’en vivre.
Dans un vieux moulin eau, on raconte qu’il est possible d’entendre des voix. J’aimerais enregistrer ces sons hantés, mais comment faire ? Il existe une technique spirite – l’ITC – qui consiste à utiliser ondes radio et bandes magnétiques pour y imprimer la voix des mort·es. Je tente le coup.
Schtrolle, c’est le surnom donné à cet enfant à naître. Qui n’en est pas encore un.
Schtrolle, pour dire ce qui est en train de prendre forme dans l’utérus. Ce qui commence même à bouger. C’est une grossesse.
Et puis, à cinq mois et demi, Schtrolle s’arrête de vivre à l’intérieur.
Dans les hésitations, les souffles des vivant·es, on recolle, entre petites cuillères et poils de torse, les discrets indices laissés au quotidien par nos tendres spectres.
Dans l’entre deux qu’est la chambre mortuaire, on (p)répare les corps avant leur présentation aux vivant·es. Entre silences et précision des gestes, soigner les mort·es pour aider ceux et celles qui restent, devant la densité d’un corps en train de disparaître.